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LES AGNEAUX

Le tournage du film a eu lieu entre le 24 avril et le 4 juin 1995. Quelques séquences ont été tournées à La Pastorale. D'autres le furent à Boujailles (ancien hôtel-restaurant "Le Jura Vert"), à Pontarlier (hôpital et Grand Hôtel de la Poste), à Nozeroy (marché) ou encore à Frasne (étangs, et collège).

Titre : Les Agneaux .
Année : 1996
Durée : 92 minutes
Réalisateur : Marcel Schüpbach
Scénario : Pascal Bonitzer, Marcel Schüpbach, d'après le roman d'Ania Carmel (Éditions Bernard Campiche)
Co-scénaristes : Olivier Dazat, Jean-François Goyet
Image : Denis Jutzeler
Son : Jean-Louis Ughetto, Henri Roux
Décors : Jean-Claude et Liliane Maret
Montage : Bruno Zincone
Avec : Richard Berry (le père), Brigitte Roüan (la mère), Julia Maraval (Marie), Alexis Tomassian (Daniel),
Roger Jendly (le fromager), Noémie Kocher (Nadia), Antoine Basler (J. Lemestre), Geneviève Pasquier (la prof. de français), Jean Schlegel, Christine Rossigneux (la fromagère)...
Coproduction : Les Productions Jean-Marc Henchoz, Galatée Films, France 3, Télévision Suisse Romande, avec le soutien de l'Office Fédéral de la Culture (Suisse), du Centre National du Cinéma (France) et de la Région Franche-Comté.

Thème : deux enfants en révolte face à un père autoritaire.

Résumé : au coeur du Jura, Daniel, 15 ans, et Marie, 14 ans, vivent sous la coupe d'un père brutal, qui ne peut exprimer son amour autrement que par la violence. Adepte d'une éducation à la spartiate, il épuise ses enfants et ne ménage pas non plus sa femme, pourtant gravement malade. Toute la petite communauté urbaine où se joue le drame assiste impuissante à l'éclatement d'une famille et à la naissance d'un drame.


Richard Berry avec Julia Maraval et AlexisTomassian (mai 1995)

"Notre père est un homme des bois égaré dans la ville. Il a jeté tous les meubles de notre chambre par la fenêtre sous le coup de la colère. Notre père nous réveille au milieu de la nuit pour nous précipiter l'un contre l'autre comme des coqs de combat. Notre père a un grand couteau caché dans sa botte. Un jour sûrement il s'en servira. Notre père s'est mis dans la tête que maman était en pleine forme. Elle ne pèse plus qu'une quarantaine de kilos, ses joues sont creusées, ses yeux dévorés par la fièvre. Notre père ne comprend pas qu'on aille mal. Il n'est jamais malade. Il engloutit, il rugit, il copule, il éructe. Notre père voudrait qu'on lui ressemble. Mais notre père ne ressemble à personne. Et personne ne voudrait lui ressembler." Signé: Daniel et Marie (Les Agneaux).

Après "L'allégement" et "Happy end", "Les Agneaux ", adapté de l'oeuvre d'Ania Carmel, est le troisième long métrage de Marcel Schüpbach, qui fut d'abord assistant, opérateur et monteur avant de réaliser de nombreux courts métrages et reportages pour la télévision.

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