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LA TEMPÊTE DE DÉCEMBRE 1999

 

Après la tempête de décembre 1999, ce sont environ 44 000 m³ de bois qu'il a fallu exploiter (arbres arrachés, cassés, écimés,...).

Le bois communal du Forbonnet, entre Frasne et Bonnevaux, a été particulièrement touché.

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Normalement 3 500 m² de bois sont coupés par an et la vente de ces bois vient alimenter les recettes de la commune de Frasne. En deux jours, avec la tempête, c'est l'équivalent d'une douzaine d'années de coupes de bois qui sont arrivées sur le marché.

Comme le marché du bois en France et à l'étranger ne pouvait pas absorber les centaines de milliers de m³ de bois, des aires de stockage et d'arrosage du bois ont été créées.

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A Frasne, à proximité de l'étang du Moulin, une aire de stockage a été aménagée pour recevoir environ 30 000 m² de bois provenant des forêts de Frasne et des alentours. Certains bois ont été vendus sur pied, d'autres ont été façonnés, débardés puis vendus en bord de route aux scieries locales.

Le bois stocké est vendu chaque année mais les recettes forestières sont moindres pour la commune de Frasne et dans les prochaines années la situatuion deviendra encore plus difficile.

Comme la forêt communale de Forbonnet a été presque complètement ravagée par le tempête, la reconstitution des peuplements a commencé.

Avant d'entreprendre cette reconstitution, les parcelles ont été nettoyées manuellement et les principaux axes de desserte remis en place.

Lors d'une période normale, l'équivalent d'une parcelle de 3,5 hectares est à régénérer. Avec la tempête, ce sont 140 hectares qu'il faut reconstituer.

Pour reconstituer les peuplements, deux méthodes sont préconisées :

  • la méthode artificielle : plantation de diverses essences suivie de dégagements
    • Contraintes :
      • le choix des essences est limité
      • la structure des peuplements sera très régularisée
      • les dépenses ne sont pas étalées dans le temps
      • les ouvriers ou entreprises de travaux forestiers ne sont pas en nombre suffisant
  • la méthode naturelle : laisser se mettre en place une dynamique naturelle, observer et intervenir pour sauver les essences "objectifs" (sapin et épicéa)
    • Contraintes :
      • savoir attendre et observer pendant plusieurs années
      • les stations ne sont pas toujours compatibles (exemple : envahissement de ronce).

 

D'après les renseignements communiqués
par G. Clerc, responsable du Groupe Technique de Frasne (Office National des Forêts)

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