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Drapeau de la Belgique

FRASNES-LEZ-ANVAING

Province du Hainaut > Belgique

 

Devenu le centre de l’entité communale de Frasnes-lez-Anvaing depuis le 1er janvier 1977, Frasnes-lez-Buissenal se situe dans le Hainaut Occidental au coeur de la Région des Collines à 8 km de Leuze, 10 km de Renaix, 13 km d’Ath et 18 km de Tournai.

L’entité de Frasnes-lez-Anvaing comporte outre l’ancienne commune de Frasnes-lez-Buissenal, les anciennes communes de Arc, Ainières, Wattripont, Forest, Anvaing, Buissenal, Moustier, Oeudeghien, Ellignies, Dergneau, Saint-Sauveur, Hacquegnies, Herquegies.


© F-L-A


Une vue générale © F-L-A


Le Château d’Anvaing © F-L-A

Le territoire de l’ancienne commune de Frasnes-lez-Buissenal a la forme d’un vaste cirque, aux gradins particulièrement abrupts vers le nord, nord-ouest et le nord-est.

Ces gradins encerclent une plaine limoneuse ondulée dans laquelle serpente la Rhosnes et ses affluents.

L’altitude qui atteint plus de 135 mètres en certains points de la ligne des Collines, chute à moins de 37 mètres au niveau de l’église Saint-Martin de Frasnes-lez-Buissenal (Grand Place).

On écrivait déjà en 1905 dans la revue du Touring Club de Belgique que : " Frasnes a le don de plaire aux étrangers et, si ses habitants sont un peu primitifs, ils le doivent en grande partie au caractère même du sol qui les a vus naître.
Entouré de montagnes bordées de tous côtés par des bois, parmi lesquels se silhouettent des moulins à vent, le bourg de Frasnes quoique peu connu est digne d’attirer l’attention des touristes "
.

Ceci prouve que Frasnes-lez-Buissenal dispose sans aucun doute d’une solide base pour organiser avec succès le Championnat de Belgique Elite sans contrat et Espoirs pour l’année 1999. C’est dès lors en parfaite concertation avec le Club " La Petite Reine Frasnoise " qu’un parcours varié vous est proposé en plein cœur du pays des Collines.

 

FRASNES-LEZ-BUISSENAL


© F-L-A

Frasnes, en 1017 « Fraxinetum ad Buxeriam » et en 1122 « Fraine », est un des multiples noms de lieu formés d'un nom de plante : il dérive du latin « fraxinus » qui veut dire « frêne » . Cette commune de l'arrondissement de Ath dépendait, dès le Xlle siècle, de l'abbaye de Saint-Amand. Son importance était grande à cette époque; une corporation de drapiers y avait son siège qui subsista jusqu'à la fin du XVIlle siècle.

La seigneurie principale de Frasnes relevait de la baronnie d'Antoing et elle appartenait, au XII' siècle, à une famille qui en portait le nom et dont les armes parlantes - d'or à un frêne de sinople - justifiaient, s'il en était besoin, l'étymologie de ce nom. La seigneurie principale de Frasnes fut divisée en deux parties à une époque indéterminée. La première partie était la propriété des seigneurs de Leuze. En 1439, elle appartenait à Jacques de La Hamaide, membre d'un lignage de très ancienne noblesse qui possédait, dès le XIIIe siècle, de nombreux domaines dont, notamment, la pairie de Ressaix.

Selon Gelré, le sire de La Hamaide, homme du « duc » de Hainaut, portait un écu d'or à trois hamaides de gueules. On ne sait trop si les seigneurs de La Hamaide ont donné leur nom à leur armes ou si ce sont celles-ci qui leur ont donné le leur : il est, en effet, possible d'imaginer que le guerrier qui ornait son bouclier des trois fasces alésées que l'on appelle « hamaide » était désigné sous le vocable descriptif de chevalier à la hamaide pour devenir ensuite le sire de La Hamaide.

Cette hypothèse n'est en tous cas pas controuvée par l'étymologie de « hamaide » qui désigne une barrière et qui convient aussi bien à l'emblème héraldique qu'à la terre de Lahamaide.
La deuxième fraction de Frasnes, appelée « du Chasteler » était tenue en 1410 par la famille de Cuinghien qui possédait aussi la seigneurie des Mottes, sise dans la même localité, ainsi d'ailleurs que plusieurs autres seigneuries particulières, telles que les terres de Le Val, d'Hergies, d'Ogimont et du Soulchoit. Ces différents fiefs avaient tous leur mayeur et empruntaient, généralement, les échevins de l'un ou l'autre des seigneurs principaux.

L'emblème des Cuinghien était un écu d'argent à quatre chevrons de gueules. A partir de 1505, on trouve Jehan de Marchenelles qui devint seigneur de Frasnes et des Mottes par son mariage avec Agnès de Cuinghien. Dans un acte de 1559, noble homme Jacques de Marchenelles est cité comme seigneur de Frasnes-lez-Buissenal. Ses armoiries étaient d'argent au sautoir de gueules.

Agnès, fille d'Antoine de Marchenelles et de Françoise de Loyaucourt, dame de Buissenal, apporta en dot la terre de Frasnes à Arnould Il de Saint-Genois qu'elle épousa en 1572. La maison de Saint-Genois faisait partie de la noblesse ancienne du Hainaut. Il semble qu'elle ait adopté le nom d'une terre, sise dans le Courtraisis, qu'elle possédait depuis le XIlle siècle et dont l'église avait deux patrons : saint Genois (ou Genesius) et saint Denis (Dionysius). L'actuelle commune de Saint-Genois s'appelle Sint-Deniis en flamand.

« Monseigneur Jehan de Saint-Genois, ridder », époux de Maigne de Thiebegot, vivait en 1280. Son fils Jean II, qui épousa Colombe du Maretz, veuve de Jean d'Avesnes, mourut en 1363. Puis vinrent Jean III, Jean IV et Simon qui, en 1464, fut élevé par l'empereur Frédéric IV à la dignité de baron du Saint-Empire.

Arnould de Saint-Genois, seigneur de Frasnes, Buissenal, des Mottes et autres lieux, eut pour héritier, en 1572, son fils Nicolas qui fut grand prévôt de Valenciennes et épousa Marie, marquise de Saluce-Bernemicourt.

François, fils de Nicolas et mari de Catherinet Kint de Roodenbeke, mourut en 1648 laissant plusieurs fils dont l'aîné Nicolas-François hérita de ses terres et du titre de comte de Saint-Genois, Grand-Breucq et Escanaffles qui avait été concédé, en 1655, à son oncle Charles-François, mort sans hoirs.

Les Saint-Genois conservèrent la terre de Frasnes jusqu'à la fin de l'ancien régime Citons-les, par ordre chronologique - le comte Nicolas-François, son demi-frère, Claude Nicolas qui fut la souche de la branche des seigneurs des Mottes, Charles-Thomas, fils du précédent, et son fils Bernard-Joseph, qui naquit en 1749 et fut le dernier seigneur féodal de Frasnes (*)

Le 1er janvier 1977, Frasnes-lez-Buissenal est devenu le centre d'une entité, la Commune de Frasnes-lez-Anvaing, constituée de 13 villages (Anvaing, Arc-Wattripont, Buissenal, Cordes, Dergneau, Forest, Frasnes-lez-Buissenal, Hacquegnies, Herquegies, Montroeul-au-Bois, Moustier, Oeudeghien et Saint-Sauveur).

L'arrêté royal du 29 mars 1961 a concédé à la commune de Frasnes-lez-Buissenal - en l'absence d'anciens sceaux scabinaux - les armoiries des derniers seigneurs locaux, c'est-à-dire l'emblème des Saint-Genois qui est de gueules au sautoir d'azur, bordé d'argent chargé de cinq quintefeuilles du même, l'écu sommé d'une couronne à treize perles, dont trois relevées et tenu par deux griffons d'or, lampasses de gueules(*).


© F-L-A


* Histoire d'un bourg rural : Frasnes-lez-Buissenal - Willy DELHAYE


Tous les textes et images ci-dessus sont extraits
du site de l'Administration Communale de Frasnes-lez-Anvaing.

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